[Avis] Hell Yeah ! La Fureur Du Lapin Mort ! (360)

Hell Yeah était un de mes jeux coup de coeur de l'E3 2012. Un petit jeu sympathique développé par Arkedo Studio et édité par Sega. Je suis tombé sous le charme du trailer, et c'est donc avec un grand plaisir que je me suis plongé dans cette aventure bizarre et complètement folle.

 

Nous voila donc en enfer ou Ash, un lapin mort fait régné l'ordre, il est un peu le roi des enfers. Mais voila, Ash cache un petit secret, il aime s'amuser avec des canards en plastique quand il prend des bains, et voila qu'il se fait surprendre par un paparazzi qui publie les photos compromettante de Ash et son gentil canard en plastique. C'est qu'il décide de corriger cette erreur et part à la recherche des photos. Vous l'aurez compris, Arkedo mise beaucoup sur l'univers décalé de Hell Yeah, je n'ose imaginé ce que les développeurs ont fumé pour nous pondre ce genre de scénario.

A l'aide de sa scie circulaire, Ash ce déplace dans un univers tout en 2D, avec des décors colorés et très agréables à l'oeil accompagné par des musiques diverses et variées, mais le Dubstep prend un peu toute la place, ce qui n'est pas pour me déplaire.

Ash écrase et déchiquette tout sur son passage grâce a sa roue entièrement personalisable, mais aussi grâce à ses déférents flingues, d'ailleurs je me demande bien ou il mets tout ça. En avance en défonçant des monstres, un peu à la beat them all. C'est un peu ennuyeux à force mais heureusement, il y a quelques idées dans le gameplay qui sauvent le reste, par exemple, nous retrouverons un peu plus tard tous les monstres vaincus sur une sorte d'île, après avoir goûter à votre scie, ils travaillent pour vous et vous offrent quelques bonus, maintenant, c'est vos serviteurs. Une autre idée m'a vraiment fait tripé, le coup final que vous porterez aux boss se transforme en une sorte de mini-jeu bien sympathique, et bien sûr chaque boss aura droit à sa propre Fatality. 

Les dialogues quand à eux, sans absolument à mourir de rire, à base de blagues vaseuses et autres conneries du genre, Ash arrive a faire passer les pires atrocités sans choquer. Sans oublier les petits clins d'oeil et les références vidéo ludiques.          

Et voila nous voila arrivé au gros point faible du jeu, la maniabilité. Le lapin a tendance à glissé et avec la roue qu'il trimbale, ça n'arrange en rien la situation. Ne vous étonnez pas de tombez plusieurs fois dans le même trou ou piège, car il faut sauter au pixel prêt pour passer. Mise à part ça, Arkedo a fait du bon boulot, en assumant au maximum les délires de Ash.  

Au final, on a droit a un bon petit jeu de plates-formes à l'ancienne, très colorés, très beau, et possédant un univers décalé et complètement barge avec un humour bien gras. On pardonnera les quelques défauts, notamment la maniabilité, car il nous promet quelques bonnes heures de fous rires.